La cybercriminalité, voici un terme nouveau qui fait désormais partie intégrante de notre monde. En effet, depuis plusieurs années déjà, ce terme est apparu et a pris une place très importante dans les échanges et auprès des gouvernements mondiaux. Bien évidemment, avec l’explosion des cryptomonnaies, ce terme prend encore plus d’ampleur. Concrètement donc, depuis la démocratisation des cryptos, les gouvernements savent très bien qu’une petite partie de ces échanges finance la criminalité. En plus de cela, ces échanges ne financent pas que la cybercriminalité, mais aussi la criminalité dans tous les grands axes. Récemment encore, l’Union Européenne a mis au point un plan pour la réduire grandement. Cependant, l’action mise en place va faire grandement débat dans les mois à venir…
L’Union Européenne veut tracer les échanges
C’est l’une des propositions les plus communes à l’heure actuelle. La première à en avoir parlé assez fréquemment n’est autre que Christine Lagarde, ancienne présidente du FMI (Fonds Monétaire International) et nouvelle présidente de la Banque Centrale Européenne. Concrètement, pour elle, la réglementation serait une très bonne chose en soit, car le traçage permettrait de réduire sérieusement les actes criminels et le financement de ceux-ci par le biais des cryptomonnaies. Pour étayer son propos, la président de la BCE met en lumière un chiffre assez édifiant qui annonce le fait qu’avec la démocratisation des cryptomonnaies, la cybercriminalité a augmenté de près de 200 %. C’est un fait, la criminalité a toujours fait partie intégrante du marché de la cryptomonnaie. Cependant, avec la démocratisation de ces monnaies, il semblait normal de voir augmenter à nouveau la criminalité par ce biais, cela semblait élémentaire.
Pour faire simple, il y a plusieurs axes qui intéressent fortement la BCE et les gouvernements du monde. Car oui, Christine Lagarde n’est pas la seule à vouloir mettre en place un système de traçage complet sur tous les échanges de cryptos dans le monde. Le premier axe pourrait permettre de lutter contre le blanchiment d’argent par ce biais qui est encore très fort. Un blanchiment qui peut provenir du trafic de drogue ou encore, encore plus grave, du trafic d’êtres humains comme cela peut être le cas dans un grand nombre de pays d’Europe de l’Est ou d’Asie, par exemple. L’axe majoritaire, qui a mis tous les gouvernements d’accord reste bien évidemment le terrorisme. En effet, depuis quelques années, pour faire simple, depuis le rehaussement de la lutte contre le terrorisme, un grand nombre de services internes ont déclaré que le terrorisme était, en partie, financé par les cryptomonnaies. Par conséquent, dans ce cadre-là, oui il est important de tracer. Pour finir, le dernier axe concerne aussi les ransomwares. Vous le savez, les attaques cybercriminelles sont de plus en plus importantes. Les ransomwares sont des virus installés sur des serveurs précis qui demandent une rançon en crypto pour pouvoir accéder aux dossiers des serveurs. Une fois donné en échanges, ces actifs disparaissent dans la nature et il n’y a rien que les gouvernements puissent faire pour retrouver les hackers. Cela pose aussi un très grand nombre de problèmes internes.