Assurances et expatriation : quelques éléments à retenir

20 juin 2024

Quitter son pays pour pouvoir s’accomplir à l’étranger, sur le plan professionnel comme sur le plan personnel, c’est une trajectoire attirante et enthousiasmante que beaucoup aimeraient pouvoir concrétiser. Si, selon les situations, les avantages à la clé peuvent être nombreux, des contraintes existent aussi. Elles porteront le plus souvent sur des aspects administratifs et économiques qui vont parfois profondément changer par rapport à la France. C’est notamment le cas des assurances, sur lesquelles nous allons revenir spécialement ici.

Les différentes assurances à envisager pour sa vie à l’étranger

La mobilité étant inhérente au fait de s’établir à l’étranger, commençons par l’assurance auto. Cette assurance courante et obligatoire en France est également incontournable dans la très large majorité des pays dans lesquels s’établir. Si des assurances françaises vous couvriront pour un séjour ponctuel et relativement court, le mieux sera de souscrire une assurance directement dans le pays de votre expatriation. Notez que, comme en France, le prix de votre cotisation va varier selon votre véhicule, son type, votre utilisation de ce dernier, mais aussi des garanties devant vous protéger face à certains risques. On retrouvera dans la plupart des pays européens, mais aussi aux États-Unis et au Canada, une assurance au tiers, une assurance tous risques et des garanties complémentaires optionnelles. Aux États-Unis, par exemple, le prix moyen d’une cotisation d’assurance auto sera de près de 150 dollars mensuels, contre moins de 70 $ canadiens au Québec.

L’autre élément essentiel et impératif à anticiper pour son expatriation relève de la santé. Si en France, le fonctionnement de l’assurance maladie et des mutuelles est relativement clair pour la plupart des gens, cela ne signifie pas que le système vous accompagne tel quel à l’étranger pour votre expatriation. Lorsque l’on pose le sujet prix assurance santé expatrié on s’interroge d’abord sur le délai pendant lequel on va encore profiter de la Sécurité sociale française. La réponse est trois mois. Au-delà, il faudra alors compter sur la Caisse des Français de l’Étranger ou CFE, et sur les assurances complémentaires que sont les assurances santé pour les expatriés : elles viendront compléter la CFE ou bien se substituer à elle, dès le premier euro dépensé pour sa santé ou celle de sa famille.
On s’interroge ensuite sur son prix. Et là encore, cela va varier en fonction de plusieurs paramètres comme le pays de destination et d’installation, le nombre de personnes à couvrir, l’âge et l’état de santé de chacun. Cela ira de quelques centaines d’euros à plusieurs dizaines de milliers d’euros par an.

Le dernier point relève de l’assurance habitation. Là encore, des situations variées selon les pays et les types de logements. Dans la plupart des pays, en location ou après un achat, la souscription d’une assurance habitation couvrant a minima les dommages pouvant être causés à autrui, est obligatoire. Une fourchette de prix pour ces cotisations pourra s’établir de quelques dizaines à plusieurs centaines d’euros par mois.  Il sera intéressant de procéder à une comparaison approfondie des différentes offres dans le pays en question.

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